Hélène Jacqz est constamment à la recherche d’une expression plus juste et plus vraie, pour exprimer des sentiments et des émotions qu’elle pense communicables à tous.
« En tant que peintre, j’aime la matière, la couleur et les combinaisons infinies qu’elles me permettent d’obtenir quand je travaille sur un tableau. Vivent les couleurs vives ! J’aimerais les faire danser et chanter jusqu’à qu’elles chantent et dansent dans les yeux de ceux qui s’arrêtent pour les regarder ». (lire la suite…
Un moment essentiel des années de jeunesse qu’elle a passées aux Etats-Unis, fut sa rencontre avec le Jazz. Elle y a trouvé un écho à son travail pictural, la recherche de cet équilibre fragile entre liberté et contrainte qu’on appelle l’improvisation. Le Jazz se déroule dans un temps, sur un tempo déterminé et joue avec les harmonies et la sonorité. La peinture se déploie dans l’espace limité du tableau et jongle avec les formes et les couleurs. L’action painting américaine, comme ce que l’on a appelé tachisme et peinture gestuelle en Europe sont d’ailleurs des phénomènes exactement contemporains du Jazz et comme lui constituent un langage qui ne cesse depuis de nous forger de nouvelles histoires.
Comme dans le jazz la pureté du son, dans la peinture gestuelle, la rapidité et la simplicité du mouvement ne s’acquièrent qu’au terme d’un long et patient apprentissage. Et à cet égard, il n’est pas indifférent de savoir qu’Hélène Jacqz au sortir des Beaux-Arts, pouvait peindre à la perfection de petites natures mortes à la Vuillard.
Mais loin des carcans académiques, elle a fait exploser la couleur dans un lâcher prise total ou la liberté d’expression prend alors son envol. Elle nous fait découvrir des rivages inconnus.